généralités Dunaliella salina à l'université de Greenwich
L'équipe de l'université de Greenwich a mis en place un protocole pour faciliter la culture des micro-algues, en particulier l’espèce Dunaliella salina: le "ValgOrize algal pilot facility" (unité pilote de recherche).
Pourquoi l'équipe UoG ainsi que les partenaires du projet ValgOrize ont-t-ils décidé de travailler spécifiquement avec l’espèce Dunaliella salina ? Eh bien...
- Premièrement, sa teneur en carotène est environ 1000 fois supérieure à celle des carottes. Lorsque l'algue est cultivée sous lumière rouge, une grande partie du carotène apparaît sous une forme rarement trouvée : le 9-cis bêta-carotène. Celui-ci est difficile à synthétiser mais il est associé à des effets thérapeutiques pour un certain nombre de maladies notamment : l'athérosclérose, le diabète, le psoriasis ou encore les maladies ophtalmologiques.
- Deuxièmement, les micro-algues sont capables de fournir les dix acides aminés essentiels nécessaires aux animaux et aux humains. Les protéines présentes chez l’espèce Dunaliella salina ne font pas exception.
- Troisièmement, la poudre de Dunaliella salina est déjà bien placée pour rentrer sur les marchés européens en tant que nouvel aliment. Cette étape réglementaire est nécessaire avant que cette algue puisse être incorporée dans les aliments ou utilisée comme tel en Europe. L'équipe espère qu'en récoltant plus de données sur des caractéristiques savoureuses, sûres et saines de la Dunaliella, les marchés européens accepteront rapidement cette micro-algue.
- La poudre d'une souche apparentée, Dunaliella salina var bardawil, a reçu le statut "GRAS" de la FDA (Food and Drug Administration), ce qui signifie qu'elle est "généralement considérée comme sûre".
- La poudre de Dunaliella est consommée comme un aliment traditionnel au Japon depuis de nombreuses années.
400 L de tubes
L'installation pilote est de qualité alimentaire équipée d'un photobioréacteur tubulaire de 400 L, photobioréacteur à colonne tubulaire de 150 L, de 6 photobioréacteurs Algem, d'un photobioréacteur HT24 et de 2 unités de 0,5 m2 et d'une unité de 3,5 m2 de mini-races à venir, ainsi que de tous les équipements associés pour récolter et traiter la biomasse algale.